Défendre la voix du Pacifique en faveur du monde du travail et de la démocratie

 

Le harcèlement et l’intimidation des travailleurs et de leurs représentants au sein du mouvement syndical fidjien nous indique qu’il reste encore beaucoup à faire pour s’assurer que la voix de la société civile indépendante se fasse à nouveau entendre librement, haut et clair au sein de cette fière nation des Iles du Pacifique.

IndustriALL Global Union a adopté à l’unanimité une résolution qui épingle le régime militaire pour ses attaques contre les droits des travailleurs et les droits démocratiques de l’ensemble des Fidjiens.

Le mouvement syndical fidjien est l’une des dernières institutions fortes et organisées qui soit disposée à s’opposer aux excès violents d’un régime qui, au sein d’une nation très religieuse, a même banni les réunions dans les églises par crainte de ce à quoi pourrait conduire des citoyens se réunissant pour décider de leur propre avenir.

Le mouvement syndical fidjien est aussi l’une des voix les plus fortes qu’on puisse entendre contre le racisme et la discrimination, en particulier visant l’importante population indo-fidjienne.

C’est en raison de la force et de l’importance des syndicats fidjiens que différents leaders, comme le président du TUC, Daniel Urai ou le Secrétaire du TUC, Felix Anthony, ont régulièrement été pris pour cible, arrêtés, battus dans des cellules de commissariat, leurs familles menacées et des accusations de trahison portées contre eux.

La résolution dit ceci :

Nous saluons les projets des syndicats fidjiens visant à leur regroupement au sein d’un mouvement syndical national comme étant un important pas de plus dans la lutte pour mettre fin à la dictature militaire.

Nous appelons IndustriALL Global Union et ses affiliés à mettre en évidence la lutte des Fidjiens auprès de nos gouvernements respectifs et à travailler en commun avec la CSI pour renforcer les actions mondiales visant à :