L'emploi précaire domine dans les discussions au Comité central de la FIOM au Brésil

BRÉSIL: Près de 500 délégué(e)s représentant les métallurgistes du monde entier se sont rassemblé(e)s à Salvador de Bahia, Brésil, le 28 et le 29 novembre, pour envisager la manière d’améliorer les conditions des personnes occupant un emploi précaire et de développer une stratégie mondiale visant à mettre fin à la précarisation de l’emploi permanent.

L’emploi précaire est un emploi typiquement non-permanent, temporaire, occasionnel, sans sécurité ou accidentel. Le plus souvent, les travailleurs/euses qui ont ce type d’emploi ne bénéficient pas des protections offertes par le code du travail ou la sécurité sociale. La précarité dans le travail résulte de méthodes d’emploi destinées à porter au maximum les bénéfices de l’employeur et la flexibilité, pour en faire supporter les risques par les salariés.

Les affiliés de la FIOM ont avancé des recommandations pour des actions à entreprendre dans le cadre d’un effort global contre l’emploi précaire. Certaines recommandations portent sur les points suivants:

Après deux jours de réunion, 2000 métallurgistes ont défilé dans les rues de Salvador en scandant “Le peuple, uni, ne connaît jamais la défaite!” en portugais, en espagnol et en anglais. Les manifestant(e)s brandissaient fanions et bannières syndicales au-dessus de la foule, alors que d’autres tenaient des pancartes exigeant la fin de l’emploi précaire.

“Il s’agit d’une question importante pour les travailleurs/euses du monde entier, indépendamment de leur pays d’origine”, déclare Marcello Malentacchi, secrétaire général de la FIOM. “Nous voyons que sur chaque continent, l’emploi précaire prive non seulement les salariés des droits fondamentaux de la personne, mais compromet les conditions de santé et de sécurité sur le lieu de travail, érode les conditions de travail et les salaires, et impose une énorme tension sur les salariés et leurs familles. Cette situation préoccupe sérieusement la FIOM et le mouvement syndical international. Nous pouvons et nous devons jouer un rôle pour mettre fin à la dégradation des bons emplois permanents”.