IndustriALL Global Union soutient les travailleurs cambodgiens
Pour son Secrétaire général, Jyrki Raina, la dernière hausse du salaire minimum ne répond pas à l'attente des travailleurs qui réclament un salaire qui leur permette de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille :
Les revendications actuelles des syndicats cambodgiens traduisent les frustrations des travailleurs vis-à-vis des marques ainsi que l'inertie du gouvernement et des employeurs face aux 13 revendications des syndicats. Pour les travailleurs, les marques qui se fournissent dans le pays doivent garantir un salaire de survie.
C'est pourquoi il est d'autant plus urgent qu'IndustriALL continue à faire pression sur ces marques au niveau mondial pour qu'elles améliorent les salaires dans tout le secteur. Il faut des négociations nationales étayées par des pratiques d'achat responsables et des normes de fabrication de classe mondiale. Les marques de vêtements qui s'approvisionnent au Cambodge doivent assumer leur part de la responsabilité et veiller à ce que les travailleurs reçoivent un salaire de survie.
S.E. Sat Samoth, Sous-secrétaire d'État au ministère du Travail et de la Formation professionnelle, prendra la parole à la cérémonie d'ouverture du Comité exécutif.
Pour souligner la complexité de la situation dans la région, un débat d'experts sur le salaire minimum, la négociation collective et la syndicalisation au Cambodge et dans d'autres pays d'Asie aura lieu pendant le Comité exécutif, avec les représentants du gouvernement cambodgien, Heng Sour, et du géant suédois de l'habillement H&M, le Secrétaire général du GMAC Ken Loo et des représentants de syndicats du Cambodge, du Myanmar et d'Indonésie.
Jyrki Raina estime qu'un dialogue permanent est essentiel pour assurer le succès dans la durée de l'industrie du vêtement du pays :
IndustriALL réclame une amélioration continue des conditions de vie des travailleurs de l'habillement; et nous appuyons aussi les programmes de diversification de la base manufacturière du pays.
Par ailleurs, nous voulons des assurances que la nouvelle loi sur les syndicats soit conforme aux conventions de l'OIT sur la liberté syndicale et la négociation collective.